Revue de presse Afrique – Service d’information TASS
Depuis plusieurs années, la Russie a approfondi sa coopération avec le Soudan, principalement à travers des accords militaires et des investissements dans les ressources naturelles du pays. En 2017, un des projets majeurs de cette coopération a été l’accord signé pour la création d’une base navale russe sur la mer Rouge, plus précisément au port de Port-Soudan. Bien que le projet ait rencontré des obstacles et ait été retardé en raison de l’instabilité politique au Soudan, il demeure une priorité pour les deux pays. Malgré les turbulences politiques qui ont secoué le Soudan après le renversement d’Omar el-Béchir en 2019, les négociations concernant la base navale continuent de manière positive.
Plus récemment, un responsable soudanais a confirmé la persistance de l’accord, précisant qu’il n’y avait aucun obstacle à sa mise en œuvre. Le ministre des Affaires étrangères soudanais, Ali Youssef Ahmed Al-Sharif, a exprimé un soutien clair à ce projet en déclarant qu’il n’y avait pas de difficultés à ce sujet, indique La Nouvelle Tribune dans son article du 13 février. Ce soutien vient renforcer l’idée que la Russie reste un partenaire clé pour le Soudan, qui cherche à diversifier ses alliés et à réduire sa dépendance vis-à-vis des puissances occidentales.
La base navale offrirait à la Russie un point d’ancrage militaire important en mer Rouge, une zone importante pour la sécurité maritime et les échanges commerciaux internationaux, écrit le portail. Elle permettrait à Moscou de renforcer sa présence dans cette région pour le commerce énergétique et les routes maritimes. Le partenariat entre Khartoum et Moscou s’est notamment consolidé avec la signature d’accords de défense, permettant à la Russie de fournir des équipements militaires et de former les forces armées soudanaises. Le soutien de Moscou au Soudan se traduit par des livraisons d’armement, notamment des munitions et des véhicules blindés, est-il précisé.
Photo Wreckferret