Ce sont l’envergure du marché russe, son potentiel élevé et son développement positif qui ont poussé les entreprises européennes à continuer leurs activités en Russie, fait savoir le média RBC, se référant à une étude de l’Association of European Businesses (AEB) consacrée aux stratégies et perspectives des entreprises européennes en Russie.
“Les entreprises européennes en Russie ont atteint un certain équilibre dans les nouvelles réalités économiques. Après deux ans de relance, le monde des affaires est entré dans l’étape de stabilisation: les sociétés ont adapté leurs modèles opérationnels, trouvé des chaînes de livraison alternatives et appris à travailler dans le cadre des restrictions”, a constaté Tadzio Schilling, directeur général de l’AEB, en évoquant les résultats de l’étude réalisée en 2025. Le document indique également que 67% des entreprises (contre 66% en 2024) n’envisagent pas de cesser leurs activités en Russie.
L’indice du climat des affaires, qui est le principal indicateur de l’étude de l’AEB, a atteint 127 points sur 200 en 2025, égalant les résultats de 2024. Le meilleur score remonte à 2012, avec 159 points. En 2022, année de crise, l’indice était tombé à 80 points.
Toujours selon l’étude, les entreprises en Russie sont devenues, par rapport à l’année dernière, moins optimistes quant aux perspectives de l’économie russe à court terme, mais plus positives sur les attentes à moyen et long terme. Seulement la moitié des sociétés s’attendent à une croissance de l’économie russe dans les prochaines années.
L’enquête a été effectuée entre autres sur la base de données de sociétés de Russie (19%), d’Allemagne (18%), de Suisse (10%), des États-Unis (9%), de France (7%), des Pays-Bas (5%), du Royaume-Uni (5%) et d’Italie (5%). L’AEB réalise de telles études depuis 2011.
TASS