La Russie a accru ses exportations de gaz vers l’Europe via le gazoduc Turkish Stream de 7,3% au premier semestre 2025 par rapport à la même période de l’année précédente, atteignant 8,3 milliards de m3, selon des calculs de TASS basés sur les données du Réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport de gaz (ENTSOG).
Les livraisons via le “Turkish Stream” vers les pays européens entre janvier et juin ont progressé de 7,3% pour s’établir à 8,32 milliards de m3. En juin cependant, les exportations russes vers l’Europe via cette voie ont reculé de 21% par rapport à mai et de 4% en glissement annuel, à 1,13 milliard de m3 en raison des travaux de maintenance planifiés sur le gazoduc.
Le taux moyen d’utilisation du Turkish Stream en direction de l’Europe en juin (37,6 millions de m3 par jour) s’est révélé inférieur de 4% à juin 2024 et de 18% par rapport à mai.
D’une capacité de 31,5 milliards de m3 par an, le Turkish Stream, traversant la mer Noire de la Russie vers la Turquie, approvisionne la Turquie et les pays d’Europe du Sud et du Sud-Est. Il constitue désormais la dernière voie active d’exportation gazière russe vers l’Europe après l’arrêt du transit ukrainien. Le point de départ du gazoduc est la station de compression Rousskaïa près d’Anapa.
Précédemment, TASS a rapporté, sur la base des données Entsog, que les livraisons via le Turkish Stream vers l’Europe avaient progressé de 23% en 2024 pour atteindre 16,7 milliards de m3, dont un record de 8,6 milliards de m3 étaient destinés à la Hongrie. Les exportations totales de gaz russe par gazoduc vers l’Europe ont augmenté de 14% en 2024 pour s’établir à 32,1 milliards de m3.
Par ailleurs, la Russie a accru ses livraisons gazières par gazoduc à la Turquie de 2,6% en 2024, dépassant légèrement les 21 milliards de m3. Ces approvisionnements transitent par deux infrastructures sous-marines: le Blue Stream et le Turkish Stream.
TASS