La Hongrie est très contente du partenariat avec la Fédération de la Russie dans le domaine énergétique et élargira la coopération dans ce secteur, a indiqué Péter Szijjarto, le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, dans une interview à TASS.
“Nous sommes très contents de la fiabilité et de l’efficacité de la coopération avec la Russie dans le domaine énergétique. Jusqu’à présent, toutes les livraisons de ressources énergétiques ont été effectuées en temps voulu et aux prix convenus, conformément aux termes des contrats. Nous ne voyons donc aucune raison de ne pas continuer à travailler au développement de cette coopération”, a-t-il déclaré.
M. Szijjarto a également attiré l’attention sur le fait qu’il avait toujours des relations chaleureuses avec le vice-ministre de la Fédération de la Russie Alexandre Novak, chargé de la politique énergétique.
“Peu importe que nous l’aimions ou non, il est nécessaire de reconnaître que sans les fournitures de la Russie, il serait impossible d’assurer un approvisionnement énergétique stable à la Hongrie. Sans les ressources énergétiques russes, nous n’aurions pas pu couvrir suffisamment les besoins du pays en gaz, en pétrole et en combustible nucléaire”, a ajouté le ministre hongrois.
Il a dit que, lors du forum international Atomexpo 2024 à Sotchi, il avait eu une longue rencontre avec des responsables de Rosatom pendant laquelle la mise en œuvre du projet clé pour la Hongrie, la construction de la nouvelle centrale nucléaire de Paks-2, avait été discutée en détail.
“On attend que nous puissions connecter les deux nouveaux réacteurs au réseau d’ici le début de la prochaine décennie. Cela nous permettra de porter la part de l’atome à 70% de la consommation énergétique du pays”, a expliqué le ministre hongrois des Affaires étrangères.
Selon lui, les travaux de l’enceinte de confinement du réacteur nucléaire sont en cours et le produit sera bientôt prêt. M. Szijjarto a également indiqué que la construction du bâtiment principal du réacteur nucléaire commencera en avril “en présence d’experts et avec la participation des dirigeants des pays”. Plus de 9.000 pieux ont déjà été installés directement sur le site de construction, “ce qui nous permet de parler d’un niveau de préparation de l’installation d’environ 12%”.
“Nous avons également commencé à effectuer des tests mécaniques des propriétés du béton, et on peut le qualifier d’événement important de la construction de la centrale nucléaire. La première coulée de béton aura lieu d’ici la fin de l’année, le processus se déroulera dans le cadre d’une cérémonie symbolique à grande échelle, qui démontrera une fois de plus que nous avons bien progressé. Généralement, nous sommes donc très satisfaits de la coopération avec la Russie et nous souhaitons la renforcer”, a conclu le ministre.
TASS / Photo Ekaterina Pavlioutchenko (Atomexpo)